Parler en public. Rien qu’à lire ces mots, beaucoup ressentent une petite boule dans l’estomac. Qu’il s’agisse d’une réunion d’équipe, d’une présentation client, d’une conférence ou même d’un simple pitch, la prise de parole reste pour beaucoup un moment redouté.
Pourtant, maîtriser cet exercice est devenu un objectif essentiel pour les professionnels. La communication orale est partout : expliquer un projet, convaincre un prospect, animer une réunion. La bonne nouvelle ? Ce n’est pas un “don”. La prise de parole en public s’apprend, se prépare et s’entraîne.
Alors, comment progresser concrètement ? Quels outils utiliser ? Et surtout, comment intégrer cet entraînement dans ton espace de travail professionnel pour en faire une compétence durable ?
Pourquoi la prise de parole est incontournable aujourd’hui
On peut avoir la meilleure idée du monde, un dossier impeccable ou une expertise solide. Si on n’arrive pas à la transmettre clairement, tout cela perd de sa valeur.
La prise de parole, c’est :
- gagner en crédibilité,
- inspirer confiance,
- transmettre ses messages avec impact.
LinkedIn, les conférences, les webinars, les réunions hybrides : toutes ces situations exigent une capacité à s’exprimer devant un public, petit ou grand. Et plus on monte en responsabilités, plus cette compétence devient stratégique.
Question clé : est-ce que ta manière de communiquer renforce ton expertise, ou au contraire la fragilise ?
Les erreurs fréquentes en prise de parole
- Croire qu’il suffit d’improviser Parler sans préparation, c’est courir le risque de se perdre dans ses idées et de perdre son audience.
- Se concentrer uniquement sur le contenu Un discours excellent mal présenté devient vite ennuyeux. La forme compte autant que le fond.
- Parler pour soi, pas pour son public Un bon orateur se met à la place de son audience et adapte son message à ses attentes.
- Ignorer le langage non verbal Posture, regard, gestuelle, ton de voix… tout communique, même quand on ne parle pas.
Comment travailler sa prise de parole pas à pas
1. Définir son objectif avant de parler
Avant toute intervention, demande-toi : qu’est-ce que je veux que mon audience retienne ou fasse après m’avoir écouté ?
Un discours n’est pas une accumulation d’idées, c’est un chemin vers un objectif précis.
2. Structurer son message
Un bon discours suit une logique claire :
- une accroche forte,
- un développement simple (3 idées principales suffisent),
- une conclusion qui marque les esprits.
Astuce : note tes idées dans un template de plan de discours que tu pourras réutiliser.
3. Travailler son espace de parole
Ton espace de travail physique (salle, scène, écran en visio) influence ton impact. Teste toujours ton environnement avant de parler : micro, caméra, support visuel.
4. S’entraîner régulièrement
La prise en main vient avec la pratique. Même cinq minutes par jour suffisent : lire à voix haute, pitcher un projet devant un collègue, t’enregistrer.
5. Utiliser les bons outils
- Applications de téléprompteur pour répéter.
- Outils d’IA pour analyser un discours (rythme, clarté).
- Vidéo pour observer ton langage corporel.
Cas pratiques : des exemples concrets
- Un consultant prépare un pitch de 3 minutes. Il utilise un template de discours : accroche → problème → solution → bénéfice. Résultat : un message clair, facile à retenir.
- Une formatrice anime un webinaire. Elle installe son espace de travail avec caméra, micro et éclairage testés à l’avance. Résultat : pas de stress technique et un discours fluide.
- Un dirigeant de TPE doit motiver son équipe. Il répète avec un collègue, ajuste son ton et intègre des anecdotes. Résultat : plus d’authenticité et d’impact.
Le rôle du mental dans la prise de parole
La peur de parler en public est universelle. Mais elle peut être apprivoisée.
- Préparation : plus ton discours est préparé, moins l’anxiété est forte.
- Respiration : avant de commencer, prendre 30 secondes pour respirer profondément change tout.
- Focus : se concentrer sur son message et son audience plutôt que sur soi.
Question : est-ce que ton trac est lié à la peur d’échouer, ou simplement à un manque de préparation structurée ?
Intégrer l’entraînement dans ton espace de travail
Comme pour tout apprentissage, la régularité est plus efficace que les efforts ponctuels. Crée un espace dédié à la prise de parole dans ton organisation :
- un dossier où tu centralises tes notes et templates de discours,
- une base Notion avec tes entraînements, feedbacks et objectifs,
- un calendrier de répétitions courtes mais fréquentes.
Cet ancrage dans ton espace de travail transforme la prise de parole en compétence durable, pas en exercice exceptionnel.
Conclusion
La prise de parole en public n’est pas une montagne insurmontable. C’est une compétence qui se travaille avec méthode : définir ses objectifs, structurer son message, préparer son espace de travail, et s’entraîner avec constance.
Avec les bons outils, des templates pratiques et une prise en main progressive, chacun peut gagner en aisance et en impact.
Nos formations accompagnent les professionnels dans l’amélioration de leur prise de parole, avec des exercices concrets et des méthodes simples à intégrer dans le quotidien.
Questions fréquentes
FAQ : sur la prise de parole en public
Faut-il apprendre son discours par cœur ?
Non. Mieux vaut connaître sa structure et ses messages clés, pour garder de la spontanéité.
Que faire si je perds mes mots ?
Respirer, marquer une pause, eprendre son fil. Une pause de quelques secondes paraît beaucoup plus courte pour l’audience que pour l’orateur.
Dois-je utiliser des supports visuels ?
Seulement si ça renforce ton message. Un support est un outil, pas une béquille.
Combien de temps faut-il pour progresser ?
En quelques semaines d’entraînement régulier, les progrès sont visibles. L’essentiel est de pratiquer souvent, même sur de petits formats.